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19 mars 2004
 

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Notre choix : Zarzuela barroca

La zarzuela a beau être une des formes les plus riches de la musique espagnole, elle n'en demeure pas moins, faute d'une grande étude de synthèse, très peu connue dans son développement historique. Elle a évolué d'un art de cour au XVIIe siècle à une divertissement pour un public plus populaire au XXe siècle. Le nom vient d'un pavillon de chasse des environs de Madrid, le Palais de la Zarzuela, où furent donnés ces spectacles pour la cour. Le terme zarzuela, à l'époque baroque, couvre aussi bien des spectacles où alternaient du texte parlé et de la musique, que des adaptations d'opéras italiens, où les récitatifs chantés étaient remplacés par du texte, que des zarzuelas composées par des compositeurs italiens vivant en Espagne, sur des textes espagnols, mais respectant les usages de l'opéra italien.

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

Ars Musica 2004

Si les compositeurs Wolfgang Rihm et Mark-Anthony Turnage ont des traits communs – par-delà leurs nombreuses différences –, c’est de toute évidence leur ouverture aux formes musicales les plus diverses, leur réceptivité enfantine et leur curiosité pour tout ce qui est neuf, pour les terræ incognitæ et pour les instruments inusités. Dans le cas de Canzona per sonare. Über die Linie V de Wolfgang Rihm, cet état d’esprit motive le choix du trombone alto comme véhicule central. Rihm a sciemment choisi cet instrument peu utilisé pour sa souplesse et son caractère chantant. L’œuvre est une évolution dans une zone frontière, une exploration des champs du possible. Dans Cuts and Dissolves (le titre renvoie aux techniques cinématographiques), la musique se bâtit selon le principe de l’arrêt sur image sonore et du fondu enchaîné vers une nouvelle idée musicale. Cette œuvre de jeunesse de Rihm joue en virtuose avec l’idée de la symphonie de chambre. Quant à Etudes and Elegies de Turnage, il s’agit d’un triptyque rassemblant trois partitions qui peuvent être exécutées séparément ou ensemble. La première pièce, A Quick Blast (pour cuivres et percussions), est du Turnage pur jus, puissant, swinguant et trempé aux couleurs de son premier grand amour: le jazz. Uninterrupted Sorrow, la plus longue, s’inscrit dans la tradition du concerto pour orchestre, dont il déploie toute l’ampleur. Vient enfin A Quiet Life, moment de lyrisme et de mesure élégiaque qui ne laisse plus parler que les cordes. Etudes and Elegies forme ainsi un assemblage très particulier d’œuvres que les esprits ouverts trouveront merveilleusement assorties les unes aux autres.

Bruxelles, PBA, le samedi 20 mars à 20h30
Notre dossier Ars Musica

 

La Pastorale à portée des enfants

La Sixième symphonie en fa majeur op.68 "Sinfonia pastorale" ne se contente plus de décrire et de peindre le Nature ainsi que le prescrivait l'ancienne esthétique d'imitation, mais exprimait les sensations personnelles du compositeur. " Pas un homme ne peut aimer la nature autant que moi !", disait Beethoven. Cette passion inspirée de ses fréquentes promenades en plein air l’amena à composer « La Pastorale », un véritable et magnifique hymne à la nature : il y évoque en musique le murmure d’un ruisseau, des cris d’oiseaux, des danses paysannes, des meuglements de vaches mais aussi l’orage et la tempête. Les musiciens de L’Orchestre Philharmonique de Liège, dirigés par Louis Langrée, nous feront découvrir cette Sixième symphonie , sans doute la plus imagée du compositeur. Laurence Bibot, comédienne bruxelloise bien connue pour son humour à multiples facettes sera leur complice pour nous plonger dans toutes ces ambiances champêtres, charmantes et parfois décoiffantes !

Liège, Salle Philharmonique,  le vendredi 19 mars à 18 heures et 20 heures
Bruxelles, PBA, le samedi 20 mars à 11 heures et à 14 heures

Les compositrices

La place de la femme dans la vie musicale a considérablement évolué depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, particulièrement pour la femme compositrice qui eut bien des difficultés à se faire reconnaître de ses rivaux masculins, lesquels défendaient avec superbe leur soi-disante supériorité. Mais a-t-elle pour autant trouvé sa véritable place dans la société contemporaine ? On n'en est plus au XVIIIe siècle et aux déclarations de Johnson Samuel, distingué linguiste anglais, qui affirmait : "Une femme qui compose, c’est un peu comme un chien qui marche sur ses pattes de derrière. Ce qu’il fait n’est pas bien fait, mais vous êtes surpris de le voir faire". Cependant, on est étonné de voir à quel point l’émancipation de la femme dans le domaine musical reste encore limitée à certaines activités et à certaines sphères géographiques. Pour nous en rendre compte, nous avons demandé à Pascale François, auteur d’un mémoire sur les femmes compositrices, de bien vouloir nous autoriser à reproduire ce travail qui est une somme impressionnante susceptible de combler une importante lacune dans le travail des historiens de la musique. Selon notre habitude, nous publierons ce dossier sous forme d’un feuilleton qui, de mois en mois, nous aidera à remettre nos idées en place et à effacer nos préjugés.

Notre dossier Femmes compositrices

 
 

La Création

A Londres entre 1791 et 1795, Haydn entendit plusieurs oratorios de Händel. Considérant ce dernier comme le plus grand compositeur de tous les temps, il voulu composer l'oeuvre à laquelle son idole s'était en vain essayé : la création. Articulé en trois parties, l'oratorio traite successivement des éléments, des animaux, de l'homme et du paradis terreste. Après tant de quatuors et de symphonies, Die Schöpfung confime Haydn comme l'un des plus grands narrateurs de l'histoire de la musique. Et l'oeuvre a, sur le plan musical, la spontanéité, la naïveté et l'authenticité des tableaux de grands maîtres de la peinture.

Nivelles, Collégiale, le dimanche 21 mars à 16 heures
Louvain-la-Neuve, Église St-François, le lundi 22 mars à 20h15

 

 

 
 

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