Les labels de la mélodie nordique

Cette discographie de la mélodie nordique est basée sur le disque compact audio. Le dynamisme exceptionnel de divers labels nordiques - parfois de petite taille et souvent de diffusion problématique sur le marché belge – entraîne l’édition de nombreuses nouveautés, ainsi que la réédition de beaucoup de mélodies parues jadis en microsillon. Sans le zèle de ces maisons, la discographie de la mélodie nordique se limiterait en gros à Grieg, accessoirement à Sibelius…

Sans que cette liste soit forcément exhaustive, les principaux labels nordiques⁽¹⁾ concernés par la production de tels disques compacts sont, dans le domaine dit classique :

• Labels danois :

  • CLASSICO – OLUFSEN

  • DACAPO (MARCO POLO) 

  • DANACORD

  • DANICA 

  • KONTRAPUNKT

  • OLGA 

  • PAULA

  • POINT 
     

• Labels norvégiens :

  • ALBEDO 

  • AURORA 

  • BERGEN DIGITAL STUDIO 

  • CALLISTO 

  • CURLING LEGS

  • GRAPPA 

  • HEMERA 

  • SIMAX 

  • THEMA 

  • VICTORIA 
     

• Labels suédois :

  • ARTE 

  • BIS 

  • BLUEBELL 

  • CAPRICE 

  • MALMÖ AUDIO PRODUKTION (MAP)

  • MUSICAE SVECIAE 

  • PHONO SUECIA 

  • PROPRIUS 

  • SWEDISH SOCIETY DISCOFIL 

  • STIM (Svensk Musik) 

  • STERLING 
     

• Labels finlandais :

  • FINLANDIA

  • ONDINE
     

Ce dossier est néanmoins complété d’un répertoire – naturellement incomplet - de références de la période du microsillon 33 tours. Il s’agit de disques de (où comportant des) mélodies nordiques non reparues actuellement en disque compact. Très généralement, il s’agit, là encore, de labels "autochtones".

On peut déplorer, par ailleurs, un phénomène regrettable lié à l’évolution du marché de la musique enregistrée.

Dans le passé, surtout lors des vingt années terminales du microsillon, quand certains artistes nordiques atteignaient une notoriété suffisante pour intéresser les grandes maisons internationales, il leur arrivait fréquemment d’enregistrer pour celles-ci certains disques consacrés à la musique de leur pays.

Les politiques commerciales de l’époque permettaient aussi à des départements nationaux des grands labels de produire divers enregistrements n’intéressant, a priori, que le marché local.

Aujourd’hui, la simple réédition de ces disques sur disque compact n’est apparemment plus jugée rentable. Ces enregistrements dorment donc dans les réserves de grands labels et courent le risque d‘y rester longtemps. Ne citons ici, pour exemple, que les admirables mélodies de Sibelius par le baryton finlandais Tom Krause et le pianiste Penti Koskimies chez Decca (qui a préféré réenregistrer beaucoup plus tard le même artiste dans le même répertoire, mais avec des moyens moins séduisants…).
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(1)  Certains labels ont un site internet. Veuillez consulter la rubrique Web de Travers-Sons.