Créé en
2000 par Edith Saint-Mard et Bernard
Mouton, La Roza Enflorese s'intéresse particulièrement aux
chants séfarades. Issu de la tradition orale, ce répertoire offre de
nombreuses possibilités d'interprétation. Par ses choix d'instrumentarium
et d'esthétique musicale, l'ensemble présente ces chants dans le cadre
d'une rencontre entre la musique espagnole des XVe et XVIe siècles et les
cultures turque et arabe du bassin méditéranéen. Les origines et le
caractère métissé de ces pièces offrent de nombreuses libertés
d'interprétation, faisant tantôt appel aux techniques instrumentales
inspirées des musiques traditionnelles, tantôt à l'improvisation. Le
disque
Séfarad est disponible à la Médiathèque depuis le 9 novembre grâce
au don de l'Ensemble La Roza Enflorese.
Edith Saint-Mard, chant
Plongée dans la musique très tôt, elle chante dans
une chorale dès l'âge de 9 ans. Ensuite, elle étudie le piano puis le
chant. En 1988, elle obtient un Premier prix de chant-concert dans la
classe de
Jules Bastin à Bruxelles, suivi d'un Premier prix de musique de
chambre baroque, deux ans plus tard. Passant des choeurs du Théâtre de La
Monnaie, de la Chapelle Royale et du Collegium Vocale (Philippe
Herreweghe,
Sigiswald Kuijken) à des expériences musicales et théâtrales de tous
genres (moyen âge, baroque, Renaissance espagnole, comédie musicale,
musique expérimentale, musique contemporaine, théâtre pour les
tout-petits...), elle se produit aussi en tant que soliste-concertiste.
Elle a notamment étudié Purcell et Dowland avec
Mark Deller et
Robert Spencer. Récemment, elle a enchanté le Japon à travers des
mélodies de Purcell et les Leçons de Ténèbres de Couperin. Suite à
un coup de coeur pour la musique judéo-espagnole, elle donne naissance à
La Roza Enflorese...
Michaël Grebil, chant,
cistre, oud
Michaël Grebil débute la musique par la pratique du
piano, ainsi que le chant en maîtrise d'enfants et l'étude des percussions
classiques. Il s'intéresse ensuite, en tant que bassiste, au répertoire
jazz, rock et pop qu'il pratique abondamment. Depuis quelques années,
Michaël Grebil revient au répertoire classique et étudie le chant avec
A.C. Landel et Guy Flechter, et s'intéresse particulièrement à la période
médiévale qu'il étudie avec
Brigitte Lesne,
Emmanuel Bonnardot et l'ensemble
Micrologus. Il travaille actuellement avec Marco Horvat au sein de
l'ensemble Faenza, avec
Emmanuel Bonnardot dans
Obsidienne, et est fréquemment invité par l'ensemble Fin' Amor.
Parallèlement à ses activités dans la musique ancienne, il reste en
contact avec les musiques d'aujourd'hui par la pratique de l'improvisation
vocale et instrumentale, et des musiques électroacoustiques.
Bernard Mouton, flûtes,
cromornes
Bernard Mouton débute l'apprentissage de la musique
par la flûte traversière dès l'âge de 7 ans. Par la suite, il étudie
également le saxophone (dont il joue dans de nombreuses formations de jazz
et d'animations) et le violon. Ce n'est que tardivement qu'il découvre la
flûte à bec pour laquelle il se perfectionne auprès de Mieke Van Weddingen.
En 1991, il commençe des études de musicologie à l'Université libre de
Bruxelles et, parallèlement, à partir de 1992, entre au Conservatoire de
Bruxelles dans la classe de flûte à bec de
Frédéric de Roos. Ces deux formations complémentaires lui permette de
découvrir les musiques de périodes de plus en plus anciennes. Depuis
quelques années, il s'intéresse essentiellement à la période médiévale et
particulièrement au répertoire des troubadours et des trouvères (XIIe -
XIIIe). Il suit des cours ou master classes avec les musiciens de
différents ensembles médiévaux :
Alla Francesca (France),
Micrologus (Italie),
Boston Camerata (Etats-Unis). En 1998, il crée un spectacle médiéval
de magie en musique avec le magicien Sylvain Sluijs, Les Ballades du
temps jadis, qui tourne durant le printemps et l'été 99 (notamment aux
Nuits médiévales de Saint-Antoine l'Abbaye, France). Depuis 1998,
il dirige l'ensemble Fin' Amor qui est spécialisé dans l'interprétation du
répertoire profane des XIIe et XIIIe siècles. En 2000, il crée, avec la
chanteuse Edith Saint-Mard, l'ensemble La
Roza Enflorese. Depuis 2001, il est directeur artistique du festival
bruxellois des Midis-Minimes
et, en 2002, il assurera également la direction artistique du
Printemps baroque du
Sablon.
Thomas Baeté, violes
Thomas Baeté découvre la musique à 9 ans. Il commence
l'étude du violon à l'école de musique d'Ostende puis, en 1996, se
perfectionne au Conservatoire royal d'Anvers dans la classe de Vegard
Nilsen. Ayant abordé la pratique de la viole en autodidacte, il entre dans
la classe de
Wieland Kuijken au Conservatoire de Bruxelles en 1997. Parallèlement,
il étudie le chant auprès de Ayala Sicron à Anvers. Afin de compléter sa
formation, il participe à divers stages et master classes avec, notamment,
Jordi Savall,
Paolo Pandolfo et
Alison Crum pour la viole, et
Rinaldo Alessandrini et
Sigiswald Kuijken pour le chant.
Thomas Baeté est membre d'Oriana, ensemble qui aborde le répertoire de la
Renaissance et des débuts du baroque, et de La Roza
Enflorese qui interprète le répertoire séfarades dans une tradition de
la Renaissance espagnole.
Vincent Libert,
percussions
Né en 1969 à Ciney (Belgique), Vincent Libert suit
les cours de musique de sa ville natale dès l'âge de 8 ans. Au cours de
cette formation, il aborde plusieurs instruments dont le piano, la flûte
traversière, le saxophone, le hautbois et les percussions. Bien que
pratiquant plusieurs de ces instruments au sein de différents groupes
professionnels, c'est comme percussionniste qu'il se fait connaître.
Inspecteur de l'Administration de la fiscalité des entreprises, Vincent
Libert poursuit néanmoins ses activités musicales. Depuis 1984, il est
batteur dans de nombreux groupes de rock, de jazz et de variété avec
lesquels il enregistre plusieurs disques. En 1997, il aborde la musique
ancienne dans différents projets dirigés par Bernard Mouton.
En 1999, il participe aux master classes donnée par l'ensemble
Micrologus à Paris. Familiarisé avec les instruments et les rythmes
médiévaux, il est membre fondateur de l'ensemble Fin' Amor.
D'après
une notice de La Roza Enflorese
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