Les Tsiganes

Le peuple, la musique

Peuple libre, indépendant, sensuel, en osmose permanente avec la nature et perpétuellement déraciné, les Tsiganes “sont” et “sentent” avant tout. Leur vie est rythmée par l’alternance de plaisirs et de souffrances et ponctuée par l’amour, le chant et la danse.

L’art des Tsiganes se caractérise par un charme indéfinissable, une grande fantaisie, un tempérament provocant et impétueux. Leur musique fait fi de tout principe, c’est un langage sublimé et insaisissable qui exprime d’abord et avant tout les sentiments. Elle est basée sur l’improvisation, les modulations abruptes, les rythmes propres, les fioritures et ornementations luxuriantes.

La musique traditionnelle, transmise oralement, rythme les événements de la vie et renforce le sentiment d’appartenance. Elle utilise la voix, les percussions corporelles, et soutient la danse. Elle se compose souvent d’une partie lente (tristesse) et d’une partie rapide (gaieté).

La musique d’orchestre s’organise autour du premier violon soutenu par le cymbalum. L’artiste virtuose enjolive ad libitum une mélodie dès lors réduite au rôle de fil conducteur. L’orchestre (deuxièmes violons, flûte, clarinette, cuivres, violoncelle, contrebasse, ...) épaule le motif, accentue les rythmes, renforce les sonorités et les ornementations.


Musiciens tsiganes dans une auberge, 
dessin de Valerio, 1855.

À l’heure actuelle, cette expression libre et riche, multiple et souple, franche et colorée, infiniment variée, est reprise et interprétée par de nombreux groupes de musique et de danse, tant dans les pays de l’Est qu’ailleurs.

  

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