L'oeuvre

 
Wolf - Möricke-Lieder - DW7289

 

 

 

 

Les grands recueils

Le recueil des Möricke-Lieder, 53 poèmes d’Eduard Möricke (16 février 1888 - 26 novembre 1888) rassemble des textes d’essence romantique où se mêlent réalisme et visions d’un monde merveilleux.
S’il fallait n’en écouter qu’un seul : Auf ein altes Bild (DW7310).

Eichendorff-Lieder, 20 poèmes de Joseph Freiherr von Eichendorff (31 août 1888 - 29 septembre 1888) est un recueil dans lequel Wolf insère quelques compositions antérieures. La poésie de Eichendorff a un côté concret, allié à la fantaisie de l’imagination, le tout teinté d’une nostalgie du monde de l’enfance. La fraîcheur du ton et sa spontanéité ont attiré Hugo Wolf qui y trouvait une musicalité innée.
S’il fallait n’en écouter qu’un seul : Erwartung (DW7106)

Goethe-Lieder, 51 poèmes de Johann Wolfgang von Goehte (27 octobre 1888 - 12 février 1889) tirés de « Wilhelm Meisters Lehrjahre » et de « Westöstlicher Divan ». Ce recueil est plus ambitieux que les deux précédents tant les textes de Goethe offrent de complexité et d’abstraction. Ce défi, Hugo Wolf l’a relevé pour livrer ici une œuvre maîtresse de son répertoire.
S’il fallait n’en écouter qu’un seul : Harfenspieler 1 (DB8541)

Spanisches Liederbuch, 44 poèmes espagnols des XVIe et XVIIe siècles, traduits en allemand (28 octobre 1889 - 27 avril 1890), reflètent le goût pour le pittoresque et l’exotique qui a marqué le déclin du Romantisme aussi bien en Allemagne qu’en Angleterre et ailleurs en Europe. Le recueil édité place, au début, les lieder sur des textes religieux, les faisant suivre par des lieder aux textes profanes, pour la plupart des poèmes d’amour. Il n’y a pas d’allusion folklorique dans la musique de Wolf, basée sur le climat poétique.
S’il fallait n’en écouter qu’un seul : Wer sein holdes Lieb verloren (DW7405)

Keller Lieder, 6 poèmes de Gottfried Keller (25 mai - 16 juin 1890) extraits du recueil Alte Weisen témoignent de l’admiration que Wolf portait aux écrits du poète suisse. (DW7107)

Italienisches Liederbuch 1, 22 poèmes italiens anonymes (25 septembre 1890 - 23 décembre 1891) comprennent un grand nombre de poèmes d’amour dont la traduction en allemand ne réussit pas à rendre le caractère léger et enlevé de la verve méditerranéenne. La musique de Wolf, faisant abstraction de la brièveté du texte ou de ses faiblesses, atteint une liberté d’expression inégalée jusqu’alors. Le mélange du genre populaire et de la facture savante est pour beaucoup dans la réussite de cette oeuvre.
S’il fallait n’en écouter qu’un seul : Mein Liebster singt am Haus (DW7443)

Italienisches Liederbuch 2, 24 poèmes italiens (25 mars - 30 avril 1896) constituent l’achèvement du travail entrepris cinq ans auparavant.
S’il fallait n’en écouter qu’un seul : Wie soll ich fröhlich sein (DW7456)

Trois poèmes de Robert Reinick et Quatre poèmes de Heine, Shakespeare et Byron. Ces deux recueils furent publiés en 1897 et rassemblent des lieder composés à diverses époques.

Michel Angelo Lieder (18 - 28 mars 1897) trois poèmes traduits en allemand constituent les dernières pages écrites par Wolf. On y assiste à une dissolution de la tonalité associée à un éclatement de la forme qui font de ces trois lieder une œuvre totalement visionnaire annonçant les lieder de Schoenberg. (DW7438)

 

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