Musiciens wallons

Théo Ysaye

Quelque peu relégué dans l’ombre par la carrière prestigieuse de son frère aîné, Eugène, Théo Ysaye (1865 - 1918) fait des études en dilettante au Conservatoire de Liège. Sur les conseils d’Eugène, il complétera sa formation à l’Académie de Berlin. En 1885, il rejoint Paris où il fait partie de la "Bande à Franck". Il y assiste également à l’éclosion d’un courant dominé par les nouvelles tendances esthétiques représentées par Debussy. Théo Ysaye contribua à faire connaître la jeune école française à Bruxelles. En 1894, on le retrouve, avec son frère, dans la Libre Esthétique qui offre aux Bruxellois un vaste éventail de créations tant en musique que dans les arts plastiques. Théo y contribue en tant que pianiste et chef répétiteur. Excellent pianiste, sa santé fragile ne lui permettait pas de suivre le rythme effréné des tournées de son frère. Professeur au Conservatoire de Genève, il meurt deux jours avant Debussy. Son oeuvre, relativement vaste, n’est malheureusement pas entièrement éditée et, encore moins, interprétée. On y trouve principalement des symphonies, des concertos pour piano, des poèmes symphoniques, un requiem et de la musique de chambre. Le style initial, hérité de César Franck, se fait proche, ensuite, de l’impressionnisme.    

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DY8325 (CD) Quintette pour piano, 2 violons, alto et violoncelle, si
Nocturne pour piano, La b - Variations pour 2 pianos
interpr. : Ens. César Franck - Daniel BLUMENTHAL
Jean-Claude VANDEN EYNDEN
EC6781 (LP) - Variations pour deux pianos, op.10.
interpr. : André De GROOTE - Jean-Claude VANDEN EYNDEN
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