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The Fairy Queen
Carolyn Sampson, soprano - Andrew Carwood, ténor - Michael Bundy, basse
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Médiathèque
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Depuis l'édition en 2001 de l'intégrale du Clavier bien tempéré par Ottavio Dantone, je suis avec intérêt toute publication de cet artiste dont l'autorité, la vision et le tempérament contribuent à de belles relectures des oeuvres qu'il aborde. Comme claveciniste, en tout cas ! En tant que chef d'orchestre, le Fairy Queen n'est pas son premier essai mais est, à ma connaissance, la première gravure d'importance où cet excellent musicien italien peut faire montre de son talent. Je m'avoue toutefois un peu déçu. Est-ce le caractère "Live" de l'enregistrement, réalisé au festival de Ravenne en 2001, qui pourrait excuser quelques faiblesses par trop apparentes, s'agit-il du niveau des instrumentistes qui composent l'Academia Bisantina ou l'inégalité entre les solistes qui composent le trio vocal principal ou s'agirait-il de l'esprit dans lequel l'oeuvre est abordée. Un peu de tout sans doute. L'ensemble instrumental, surtout en seconde partie, n'est pas toujours idéal. Quant aux solistes, seule Carolyn Sampson emporte ma totale adhésion. Enfin, il y a dans la direction de Dantone un caractère trop "métrique", plus français que véritablement anglais. Cela sied aux grands ensembles mais nuit aux passages plus intimistes. De beaux contrastes et de beaux changements d'atmosphère ne suffisent pas à compenser l'absence de fragilité et de nostalgie qui sont source d'émotion dans d'autres versions dont la très belle version de Harry Christophers qui, sur ce plan, est particulièrement attachante.PW |
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