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Intégrale des mélodies
Florence Katz - Lionel Peintre - Marie-Catherine Girod
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Médiathèque
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Elève de Jules Massenet et de Charles-Marie Widor, Gabriel Dupont est l'exact contemporain de Maurice Ravel et d'André Caplet dont il ne partagea cependant pas les recherches harmoniques. A côté de sa musique de chambre, de ses pièces pour piano et de quatre ouvrages lyriques dont La Farce de Cuvier monté à la Monnaie en 1912, les mélodies font figures de confessions intimes. Les textes qu'il mit en musique furent choisis pour leur sentimentalisme, choix bien inégal. On ne peut s'empêcher de faire la comparaison entre les mises en oeuvre des textes de Paul Verlaine par Gabriel Fauré et celles de Gabriel Dupont. Mandoline ne manque pas de charme mais n'atteint pas la délicatesse de l'autre Gabriel. On est ici plus près de Saint-Saëns que des hardiesses d'un Debussy. Cette constatation n'exclut nullement quelques brillantes réussites comme cette Chanson des noisettes ou les Poèmes d'automne qu'on se plairait volontiers à entendre magnifiés par la voix de Felicity Lott car hélas, la mezzo-soprano Florence Katz n'a pas la voix qu'il faut pour ce répertoire. Que cela est pointu ! Que d'effets glissants rapprochant la mélodie de l'opéra comique. Sa voix ne rend pas l'intériorité que demandent certains textes et c'est le regret qui est au rendez-vous malgré la prestation plus adaptée du baryton Lionel Peintre et de la pianiste Marie-Catherine Girod. Il y a pourtant des perles dans ce disque qui mérite amplement une écoute de découverte.AG |
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