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Concerti, Sinfonie, Ouverture
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Médiathèque
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Parmi les innombrables découvertes qui jalonnent l'histoire de la musique enregistrée tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, il en est de niveaux d'intérêt bien divers. De grands noms se sont imposés - je pense à Vivaldi ou Telemann, inconnus jusqu'alors - mais il est une foule de petits maîtres dont les oeuvres, charmantes au demeurant, ne méritent pas toujours les éloges qu'on leur destine. S'il avait laissé un catalogue plus abondant, ce qui jusqu'à présent ne semble pas se vérifier, Giuseppe Antonio Brescianello aurait pu partager la réputation de ses illustres contemporains. En effet, au travers d'une récente exhumation des pages qui constituent le programme de ce disque, les Concertos et Sinfonias de ce compositeur d'origine vénitienne - dont la carrière se déroula principalement en Allemagne - ont tout pour susciter l'intérêt. Comme Telemann ou même Jean-Sébastien Bach, mais avec moins de génie que ce dernier, Brescianello se pose en connaisseur éclairé des principaux styles musicaux européens au début du dix-huitième siècle. Avec une rare subtilité, il opère une synthèse particulièrement heureuse entre la gravité de l'ouverture à la française et la volubilité du style concertant italien. De plus, il joue avec un talent réel des timbres instrumentaux. Sinfonie pour deux violons, Concerto pour violon et hautbois, Ouverture pour deux hautbois et deux violons, ce sont là parmi les belles oeuvres qui composent cet enregistrement, sans oublier l'imposante Chaconne en la Majeur qui clôt le programme et qui, à elle seule, vaut l'écoute. L'ensemble instrumental et les impulsions données par les deux dirigeants sont pour beaucoup dans cette réussite : équilibre des timbres, clarté, justes tempi.... Un très beau disque tout en harmonie avec les plaisirs, les éclats lumineux et les promesses de détente de cet été naissant.PW |
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