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Travers-sons

Le choix des médiathécaires

Louis MOREAU GOTTSCHALK (1829 - 1869)

Musique pour piano, volume 7

Philip Martin, piano

Cote Médiathèque

DG6230

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Né à la Nouvelle-Orléans en 1869, Louis Moreau Gottschalk baignera pendant toute son enfance dans l'atmosphère exhubérante de sa ville natale, constituée à cinquante pour cent par une population créole. Lui-même d'ascendance créole, il recevra sa première éducation musicale de professeurs locaux, continuant à puiser son inspiration dans les mélodies et les rythmes entendus dans les rues. Enfant prodige, il part pour Paris où il perfectionne le piano et étudie la composition. De retour aux États-Unis, il passera le reste de sa brève existence en d'innombrables tournées de concerts au cours desquelles il fera battre le coeur des jeunes filles en leur présentant un catalogue d'oeuvres dont le caractère de "musique de salon" s'efface devant la truculence et l'originalité. En effet, indéniablement, l'influence des musiques de son enfance ne l'abandonnera jamais et s'il s'en éloigne parfois, c'est pour créer de ravissants tableaux qui traduisent à l'envi les préoccupations d'une certaine bourgeoisie. Abandonnons-nous, à notre tour, au charme de ces oeuvrettes pétillantes et à leurs rythmes endiablés. Romances, valses, galops ou mazurkas se parent ici de titres évocateurs et la musique se fait naïvement descriptive (The Water Sprite, Le Cri de délivrance, Deuxième Banjo, La Brise). Notons au passage une Ardennes Mazurka qui en dit long sur la réputation de nos vertes vallées à l'époque, sans doute, où Spa brillait de tous ses feux. Comme dans tous les volumes qui ont précédé, Philip Martin est éblouissant de virtuosité (écoutez la superbe agilité de la main droite dans la seconde variation du God save the Queen) mais aussi d'intelligence car il évite l'écueil de la vulgarité et du panache facile. Bien sûr, on ne fait pas de cette musique son ordinaire mais un moment de détente de cette qualité ne peutêtre mis au rang des péchés graves !

PW    

 

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