Les hasards (?) de la programmation nous offrent en concert au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, à quelques jours d'intervalle,  deux interprétations majeures des 32 Variations sur une valse de Diabelli op.120 de Beethoven. Si le concert de Pollini confrontait l'univers beethovenien à celui d'oeuvres clé du XXe siècle, celui de Brendel (le mardi 30 janvier à 20 heures) replacera les Variations  dans le contexte de la Vienne de la période classique entre Haydn et Mozart.

Les informations pratiques

La lassitude devant les répétitions sans fin des éternels tubes de la musique classique pourrait nous faire passer à côté de concerts importants. Ainsi, la venue des Sonatori della Gioiosa Marca, ce samedi 27 janvier à 20 heures au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. La lecture du programme pourrait provoquer un haussement d'épaule. Pourtant, les Quatro Stagioni de Vivaldi par cet ensemble vaut largement le détour, surtout pasrla présence de Giuliano Carmignola, violoniste à la sonorité splendide, à la maitrise et à l'intelligence instrumentale sans égale. C'est LE grand violoniste baroque italien. 

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La Traviata

L'Opéra Royal de Wallonie reprend la production, réalisée par Marta Domingo (madame Placido Domingo à la ville), de La Traviata. Verdi et son librettiste Piave ont analysé dans cet opéra toutes les cruautés d'un miroir social où se révèlent les coulisses d'une société pétrie de morale et d'hypocrisie. Benoit van Langenhove nous présente La Traviata, un opéra socio-politique, une réflexion sur le statut de la femme dans un monde dominé par les hommes

L'Opéra Royal de Wallonie 
Notre dossier Traviata

Le Roi danse

Le succès du film de Gérard Corbiau "Le Roi danse" provoque une redécouverte, dans le grand public, de la musique du début du règne personnel de Louis XIV. Durant cette période, Jean-Baptiste Lully exerçait un véritable monopole de goût sur la cour française. 

Dossier "Lully et le Roi danse"