Le CD du jour : Mozart 

Ce n'est certes pas l'originalité du programme qui nous conduit à faire de ce disque le CD du mois. Bien au contraire, la Symphonie concertante pour alto et violon n'est pas vraiment une inconnue dans nos collections et, avec sa soixantaine de versions différentes, elle dépasse de peu le Deuxième concerto pour violon. Par contre, rarement interprétation aura fait preuve d'un plaisir de jouer aussi communicatif.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Ars Musica (1) : Aperghis à Liège

"Dans Hamletmaschine de Heiner Müller, j'ai trouvé un texte qui décrit le monde d'aujourd'hui avec une intensité magnifique, quoiqu'ironique, violente et même parfois cynique. C'est le visage d'un siècle d'espoir qui finit par une sorte de tabula rasa. De la même manière, je souhaite montrer avec cette oeuvre une image précise de ce qui se défait, sans cesse interrompue, et dérangée par des "télégrammes" musicaux. Les lignes mélodiques sont comme des idées et des formes qui se heurtent et s'entrecoupent. Rien n'aboutit, en quelque sorte. Il s'agit d'un carrousel où les récitations, cris, chuchotements et mélodies se suivent. Rien n'existe en soi, mais toujours en rapport entre ce qui vient avant ou après. Les solistes incarnent le mental, la pensée des gens, tandis que les passages d'ensemble permettent une explosion proche de l'univers théâtral." (Georges Aperghis).  Die Hamletmaschine-oratorio se joue à Liège, au Théâtre de la Place, ce jeudi 22 mars à 21 heures.

Le site d'Ars Musica

Ars Musica (2)

Comment trouver un chemin dans la complexité de la musique écrite de la deuxième moitié du XXe siècle ? Par exemple, en tentant de cerner, au moyen de quelques repères discographiques, les différents courants qui ont pris leur essor à cette époque. C’est le propos du dossier réalisé par Anne Genette, dont nous espérons qu’il vous fera découvrir des compositeurs et des musiques inattendus.

Notre dossier : Les musiques contemporaines

Eugène Onéguine

Composé d'après une nouvelle en vers de Pouchkine, l'opéra Eugène Onéguine demeure l'opéra le plus populaire auprès des Russes, et l'opéra de Tchaïkovski le plus joué en Occident. Cette préférence se justifie car Eugène Oneguine évoque le romantisme de la jeunesse dans un environnement peuplé par des personnages représentatifs de l'âme et de la mentalité russe. Dans les mains du metteur en scène allemand Christophe Loy, cette nouvelle production de La Monnaie donnera un relief particulier à l'évocation psychologique des différents personnages.

La Monnaie, du 20 mars au 7 avril