Notre suggestion : Gluck

Malgré la fin heureuse, Gluck a écrit pour Alceste l'une des musiques les plus tristes et les plus tragiques de son oeuvre. L'histoire est une sorte d'inversion du mythe d'Orphée. Jusqu'à la fin, l'action est conduite dans une direction qui exclut un dénouement heureux. Dans sa préface, Gluck parle de sa quête d'une noble simplicité "J'ai pensé que je devais consacrer tous mes efforts à la recherche d'une beauté simple et j'ai pris soin d'éviter les étalages de difficultés qui nuisent à la clarté".  

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

Le grand motet versaillais

Versailles et sa prestigieuse Chapelle Royale constituent, nous l'avons déjà signalé,  un repère important dans la programmation  du Festival de Wallonie. La musique d'église française a mis du temps à assimiler la basse continue, le principe concertant et la monodie. Dès 1630, l'influence italienne apparait dans l'écriture du motet.  Henry Du Mont contribua de manière significative au développement du grand motet par la liberté d'écriture prise par les voix instrumentales vis-à-vis des parties vocales. 

Namur, Eglise Saint Loup, le 13 juillet à 20h30   
Saint-Hubert, le 14 juillet à 20h30
Le site du Festival de Wallonie

Col Basso aux Midis-Minimes

L'importance des 9 Deutsche Arien de Haendel tient à plusieurs facteurs. Devenu Anglais, non seulement par sa naturalisation, mais aussi par ses amitiés et ses habitudes de vie, Haendel fait un voyage d'affaires à travers l'Europe. Il passe par Halle, sa ville natale,  et ce retour au pays va provoquer la naissance de ces Arien. De facture assez simple, il s'agit de simples sonates en trio où la voix humaine remplace un des solistes, ces partitions offrent à Haendel l'occasion de déployer son génie mélodique et son lyrisme chaleureux. 

Bruxelles, Eglise des Minimes, 13 juillet, 12h15   
Le site du Festival des Midis-Minimes