Édition du 23 août 2002

Votre passeport vers les musiques classiques

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Travers-sons paraît tous les 20 du mois.

Les actualités de cette  page sont mises à jour le mardi et le vendredi.

 

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Notre choix : Dvorak

Depuis Haydn, il est de bonne tradition, dans la musique germanique, de recourir à la musique populaire comme source d'inspiration de la musique savante. Dvorak suit cette voie en puisant son inspiration dans le monde slave. Contrairement à Brahms qui reprenait des thèmes originaux pour les varier selon les canons de l'écriture savante, Dvorak construit ses Danses slaves sur les rythmes populaires. Il ne se limite pas aux danses de sa Bohème natale comme les furiant, polka ou sousedska, mais élargit son cercle géographique vers l'Ukraine ou la Slovaquie.

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

Fiocco  aux Midis-Minimes

Joseph-Hector Fiocco, huitième enfant de Pietro-Antonio Fiocco, lui-même musicien et compositeur, fut d'abord violoniste de la Chapelle Royale de Bruxelles. Il en devient sous-maître vers 1728. En 1731, il démissionne et va habiter Anvers où il remplace Wilhelm de Fesch comme maître de chapelle. C'est là, probablement en 1733 (selon la date que porte le manuscrit), qu'il compose ses Neufs Lamentations pour la Semaine Sainte. Ces pièces seront chantée par la soprano belge Els Crommen accompagnée par l'ensemble Col Bassa. En 1737, Fiocco revient à Bruxelles comme maître de chapelle de la Collégiale des Saints-Michel-et-Gudule. Si Fiocco écrivit ses Lamentations du temps où il était à Anvers, il est certain qu'il les fit rejouer à Bruxelles, à la cathédrale. Dès son retour dans la capitale, il devient le professeur de musique de la princesse d'Arenberg, mais meurt prématurément en 1741.

Bruxelles, Église des Minimes, le mardi 27 août à 12h15


Le classique rencontre le jazz

A l'aube du XXème siècle, l'Europe s'ouvre au monde entier. Le vieux continent fait preuve d'une curiosité insatiable et découvre des cultures lointaines et étonnantes. Aux Etats-Unis, les noirs , toujours sous le joug de l'oppression, avaient créé leur propre musique issue du blues, des spirituals, des fanfares et des rythmes hérités de leur passé africain..

Notre dossier Classique et Jazz

 

 

 

   

 

 

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