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Notre suggestion : Cabezon

Antonio de Cabezon est un compositeur espagnol bien connu pour ses pièces pour l'orgue et le clavecin. Sa musique vit le jour à une époque où la musique instrumentale se différenciait enfin de la musique vocale à laquelle elle avait jusqu'alors servi de soutien. Tout en gardant la souplesse de la ligne mélodique, son écriture s'adapte parfaitement aux instruments dans une ambiance faite de retenue et de gravité caractérisant la musique espagnole.

Suite du commentaire d'Anne Genette

Requiem de Fauré

La sobriété des moyens orchestraux, la suavité des mélodies, la distinction du style harmonique, tout dans le Requiem de Gabriel Fauré porte à l'intériorité. Ce Requiem évoque un royaume de lumière, de repos, de mort bienheureuse plus que le grand abîme et les terreurs du Jugement dernier propres aux Messes des morts romantiques. Philippe Hereweghe avait déjà, il y a quelques années, dirigé un enregistrement de la version originale du Requiem qui fut, pour beaucoup, une révélation. Comment cette interprétation a-t-elle évolué ?  La réponse sera donnée ce vendredi.

Bruxelles, PBA, le vendredi 30 novembre à 20 heures

La mélodie nordique

À côté du lied allemand et de la mélodie française, il existe des territoires moins fréquentés par les interprètes et les mélomanes. Cet élitisme fécond en préjugés réduit, par exemple, les répertoires mélodiques du Nord, d'Europe centrale ou du monde anglo-saxon à des apparitions exceptionnelles (et commercialement insignifiantes) dans les salles comme chez les disquaires. Avec quelques alibis pratiques et d'impact fugitif tels Grieg, Janacek ou Britten. Un des buts de ce dossier est de contrer ce vilain pli. Et si ce seul but était atteint chez l'un ou l'autre lecteur, nous n'aurions pas perdu notre temps.

Charmes, histoire et discographie de la mélodie nordique

Concerto pour violoncelle de Vieuxtemps

Ecrit pour Joseph Servais, professeur de violoncelle au Conservatoire de Bruxelles et fils du célèbre violoncelliste Adrien Servais, le Premier concerto pour violoncelle et orchestre d'Henri Vieuxtemps  s'inscrit dans une tradition classique qui bannit les excès de virtuosité gratuite. Il n'en contient pas moins des difficultés techniques redoutables pour les instrumentistes. D'un lyrisme chantant, il offre au soliste maintes occasions de faire valoir sa maîtrise, en ce compris ses possibilités expressives. Marie Hallynck est l'interprète rêvée pour ces pages qui exigent "une main de fer dans un gant de velours".

Charleroi, PBA, samedi 1 décembre, 20 heures
Bruxelles, Conservatoire, mardi 4 décembre, 20 heures