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Travers-sons paraît tous les 20 du mois.
Les actualités de cette page sont mises à jour le mardi et le
vendredi.
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Notre Choix : Berlioz |
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L'heureuse surprise de cet enregistrement
vient de la découverte d'un regard neuf sur le monde berliozien.
Le mérite en revient d'abord au chef, Louis Langrée. Le nouveau
directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Liège propose
un Berlioz d'esprit classique, aux accents très marqués. La
ligne mélodique continue de planer, mais sans prendre une
épaisseur post-romantique exagérée. Les instruments, tour à tour
volubiles ou chantants, prennent aussi des couleurs hardies.
Suite du commentaire de
Benoit van Langenhove |
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Felicity Lott en maréchale |
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"Le temps est une
étrange chose" philosophe la maréchale à la fin du premier acte
du
Rosenkavalier
de Richard Strauss. Et cette réflexion pourrait être reprise
par Felicity Lott. Par quel étrange pouvoir revient-elle sur
cette scène de La Monnaie pour rechanter ce sublime rôle de
l'opéra de Strauss. En novembre 1987, le Rozenkavalier
inaugurait la réouverture de La Monnaie, après une grosse année
de travaux. A l'époque, pour la soprano britannique, c'était une
prise de rôle. Depuis, elle a promené la silhouette douce-amère
de la maréchale sur les grandes scènes lyriques de la
planète: Vienne, Londres, Paris.
La Monnaie, du 11 au 31 décembre
Biographie de Felicity Lott
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La
mélodie nordique |
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À côté du lied allemand et de la
mélodie française, il existe des territoires moins fréquentés
par les interprètes et les mélomanes. Cet élitisme fécond en
préjugés réduit, par exemple, les répertoires mélodiques du
Nord, d'Europe centrale ou du monde anglo-saxon à des
apparitions exceptionnelles (et commercialement insignifiantes)
dans les salles comme chez les disquaires. Avec quelques alibis
pratiques et d'impact fugitif tels Grieg, Janacek ou Britten. Un
des buts de ce dossier est de contrer ce vilain pli. Et si ce
seul but était atteint chez l'un ou l'autre lecteur, nous
n'aurions pas perdu notre temps.
Charmes, histoire et discographie de la
mélodie nordique
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Pelléas et Mélisande |
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Richard Strauss avait conseillé à
Schoenberg d'écrire une oeuvre d'après le
Pelléas et Mélisande de
Maeterlinck. Ce dernier opta pour un grand poème symphonique. La
partition, d'une extrême densité polyphonique et thématique,
appartient à la période tonale du compositeur. Elle réclame un
immense appareil orchestral, bois par
quatre, dix-huit cuivres, 2 harpes, une importante percussion et
un effectif de cordes au grand complet, pour
nourrir le souci de Schoenberg de la couleur orchestrale
particulière, obtenue, entre autre, par le mélange des
cordes et des bois.
Bruxelles, PBA, le jeudi 13 décembre, 20
heures
Liège, Salle Philharmonique, le vendredi
14 décembre, 20 heures
Présentation de la partition par Louis Langrée le mercredi 12
décembre, 18 heures |
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La
Périchole |
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Offenbach était
un être contradictoire. Comme plusieurs de ses contemporains, il
prédisait le crépuscule d'une humanité âpre au gain et au
pouvoir. Mais il offre aussi un miroir à une société décadente à
l'intérieur de spectacle drôle où cette société pouvait
également se divertir à la vue de femmes légèrement vêtues, de
grivoiseries amoureuses et de cancans érotiques. L'emprise
évidente du pouvoir et de l'argent sur la sincérité des
sentiments confère à
La Périchole une couleur nouvelle à
l'intérieur de l'oeuvre d'Offenbach. Le mélange
inhabituel de bouffonnerie et d'émotion, de malice et de
tendresse, l'approfondissement de la figure féminine
reconnaissant l'injustice fondamentale de sa condition donnent aux
tribulations d'une artiste des rues et du vice-roi du Pérou une
grande originalité.
Liège, Opéra Royal de Wallonie, du 21 au
31 décembre
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