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Notre choix : Scarlatti

Ce n'est pas la première fois que les Sinfonie et Concerti grossi d'Alessandro Scarlatti font l'objet d'un enregistrement mais c'est sans doute la première fois que leur interprétation atteint un tel niveau de perfection, animée d'un bout à l'autre par une même ferveur et un sens parfait de l'équilibre instrumental. Intimement lié au développement de l'opéra napolitain, Alessandro Scarlatti n'en fit pas moins ses classes à Rome, d'où un style d'écriture qui oscille entre exubérance et majesté.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Baiba Skride and sisters

Le Concours Reine Elisabeth de 2001 nous avait permis de découvrir le talent de Baiba Skide et de sa mère. A Villers-la-ville, nous allons pouvoir découvrir celui des soeurs, de Lauma Skride au piano et celui de Linda Skride. Va-t-on découvrir une nouvelle famille de musicien chambriste comme les Hagen (formant le quatuor du même nom). La réponse sera donnée au Festival de Wallonie Brabant wallon ce dimanche dans des oeuvres de Bruch, Enescu, Mozart, Sarasate et Brahms.

Villers-la-ville, Eglise romane, le dimanche 6 octobre à 17 heures
Le site du Festival de Wallonie

Roger Muraro et Messiaen

Découvert par les Liégeois dans la Turangalila symphonie de Messiaen au printemps 2000, Roger Muraro est un grand pianiste. Exceptionnel interprète de Liszt, Chopin ou Ravel, c’est à Messiaen que le nom de Muraro est associé, depuis qu’il en a signé une intégrale pianistique de référence. C’est donc logiquement Messiaen que Roger Muraro honore avec des pièces pour piano seul, mais surtout le très justement célèbre Quatuor pour la fin du temps, une œuvre surgie du néant d’un camp de concentration, réveillant les espérances et la foi en l’homme. Aux côtés de Roger Muraro, les solistes de l’Orchestre Philharmonique de Liège : Izumi Okubo, Martine Leblanc et Cécile Corbier.

Liège, Salle Philharmonique, le samedi 5 octobre à 15 heures

Elektra à La Monnaie

Elektra marque la plus grande avancée de Richard Strauss dans la musique moderne. Le musicien écrit ici sa partition la plus audacieuse (avec des passages allant de la polytonalité à l’atonalité) et sans doute la plus dramatique. Car l’opéra, dont l’action s’intensifie dans un crescendo habilement construit est d’une violence démesurée. Strauss avouait lui-même qu’Elektra représentait « l’extrême limite de la capacité d’audition des oreilles d’aujourd’hui [1909] ».

La Monnaie, du 17 septembre au 6 octobre 2002
Une introduction à Elektra.