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Notre choix :
Britten |
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En juin 1953, Britten se voit proposer une collaboration
avec Myfanwy Piper, l'épouse de son décorateur habituel,
autour d'une nouvelle d'Henry James, The Turn of the
Screw. Le thème de l'innocence enfantine bafouée et les
ambiguïtés déstabilisantes du livre trouvent tout de
suite un écho favorable chez le compositeur britannique.
À la suite de deux productions retentissantes de l'opéra
au Festival lyrique d'Aix-en-Provence et au Royal Opera
House, Covent Garden de Londres, Harding nous propose ce
qui s'annonce comme la grande version moderne de ce
chef-d'oeuvre.
Suite du
commentaire de Benoit van Langenhove
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Stravinsky Oedipus Rex |
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Développant l'idée du théâtre comme un rituel, Stravinsky
nous a donné, avec Oedipus Rex, son oeuvre la plus
paradoxale. Dans une volonté de créer une distance avec
le spectateur, les protagonistes du drame chantent en
latin. Un récitant informe, en français, les spectateurs
des détails de l'action, permettant ainsi à Stravinsky
de traiter le texte comme un rassemblement de signes phonétiques.
Débarrassé d'une obligation de suivre les méandres des
significations des mots, Stravinsky invente une musique
à l'athmosphère très fluctuante. Il déploie une sorte
de chant italianisant pour les solistes et un style déclamatoire
pour les choeurs. Oeuvre étrange et fascinante pour laquelle
le metteur en scène Guy Joosten travaille les thèmes,
centraux dans l'œuvre, de la responsabilité politique
et de la recherche insatiable du coupable pour les renvoyer
directement vers la situation politique hybride de la
Belgique.
Liège, Opéra Royal de Wallonie, du 18 au 22 octobre
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La Mer, toujours recommencée |
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Debussy, tout fils de marin qu'il était, avouait
que la vue de l'océan le fascinait au point de
paralyser en lui le créateur. Et c'est sans doute
pour cela qu'il esquissa La Mer en... Bourgogne.
Même si la partition porte le sous-titre de Trois
esquisses symphoniques, nous sommes bien en présence
d'une symphonie. La Mer, la plus grande oeuvre
orchestrale qu'ait écrit Debussy, est un vaste
paysage marin, orchestré avec recherche et raffinement.
Après l'ONB, c'est l'Orchestre Philharmonique de Liège
et son directeur musical Louis Langrée qui proposent leur
interprétation. En complément de programme, la
Symphonie en ré de César Franck, qui rappelera
tout ce que l'écriture de Debussy doit à son illustre
aîné, et Esquisses pour un tombeau de Nicolas
Bacri.
Verviers, Grand Théâtre, le jeudi 17 octobre à 20 heures
Liège, Salle Philharmonique, le vendredi 18 octobre à 20 heures
Maastricht, Het Vrijhof, le samedi 18 octobre à 20h15
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Regards
sur Elektra |
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Elektra marque la
plus grande avancée de Richard Strauss
dans la musique moderne. Le musicien écrit ici sa partition
la plus audacieuse (avec des passages allant de la polytonalité
à l’atonalité) et sans doute la plus dramatique. Car l’opéra,
dont l’action s’intensifie dans un crescendo habilement
construit, est d’une violence démesurée. Strauss
avouait lui-même qu’Elektra représentait « l’extrême limite
de la capacité d’audition des oreilles d’aujourd’hui [1909]
».
Une introduction à Elektra.
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