la guitare classique

Le Classicisme  (1750-1830)  


Un peu après 1750, le luth, victime des progrès du clavecin et du piano-forte avec lequel il ne pouvait rivaliser, se meurt en Allemagne; il ne retrouvera sa place auprès des musiciens qu'à la faveur du renouveau des instruments anciens de cette fin de XXe siècle.

La guitare, essentiellement aux mains des amateurs, continue, en marge de la grande tradition savante, à se développer. Elle gagne un 6e chœur, mais perd vite ses cordes doubles au profit des cordes simples.

Désormais, sa forme, son accord et une bonne part de sa technique la rapprochent de notre instrument moderne. C'est le point de départ réel du répertoire, puisqu’il ne nécessite désormais plus aucune adaptation.

C'est le temps des virtuoses italiens et espagnols : Giuliani, Molino, Carcassi, Sor, Aguado... C'est l'époque, en France, de la "guitaromanie". On publie énormément de musique à l'intention des amateurs, des méthodes pour les débutants, des pièces virtuoses, des concertos et de la musique de chambre...

Quelques grands musiciens touchent la guitare : Carl Maria von Weber, Franz Schubert, Hector Berlioz, Niccolo Paganini, mais ne lui dédient guère de grandes pages. Le répertoire est surtout le fait des virtuoses déjà mentionnés qui "imitent" le langage des grands classiques. Ainsi Carulli, grand admirateur de Mozart dont il a d'ailleurs transcrit quelques opus pour son instrument, écrira-t-il un double concerto pour flûte et guitare (proche dans l'esprit de celui pour flûte et harpe).

Les sonates, thèmes et variations, fantaisies, études, menuets font les beaux jours des salons et des académies de Vienne,  Londres ou Paris.

La guitare à l'époque romantique


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