Édition du 8 août 2003

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Notre choix : Stabat Mater

Irradiant une douce lumière, ce disque nous comble de joie car il nous donne l'occasion de découvrir trois pages bouleversantes dans une interprétation dont on voit mal comment elle pourrait être surpassée. Nous sommes, bien sûr, en pleine découverte car aucun de ces Stabat Mater n'a fait l'objet d'un enregistrement à ce jour et ces "premières" bénéficient de la distribution vocale la plus homogène qui soit autant que d'un support instrumental on ne peut plus adéquat.

Suite du commentaire de Pierre Watillon


Josquin des Prés et Pierre de la Rue

Le "Laudantes Consort", sous la direction de Guy Janssens, présentera une sélection de motets de Josquin des Prés ainsi que la Missa Ave Sanctissima Maria et un motet homonyme de Pierre de la Rue. Ces deux maîtres de la Polyphonie, originaires tous deux du Hainaut, ont œuvré aux confins des quinzième et seizième siècles. Leur réputation était grande comme en témoignent la diffusion de leurs oeuvres et les sollicitations dont ils furent l’objet de la part des grandes "chapelles" de leur temps, italiennes, espagnoles ou bourguignonne. Leur maîtrise du contrepoint est éblouissante. La messe de Pierre de la Rue, construite toute en canon, en est un exemple remarquable et s’inscrit sans hésiter au nombre des chefs d’œuvres à découvrir. La qualité de cet excellent ensemble vocal de douze chanteurs et la direction attentive et inspirée de leur chef auront tout pour nous en convaincre.Renseignements 02 241 43 09

Bruxelles, Eglise du Béguinage, le mardi 12 août à 20h30

 

Joseph Jongen

La musique de chambre de Joseph Jongen sort enfin de l'ombre. Bien sûr, le cinquantième anniversaire de la mort du compositeur, né à Liège et Directeur du Conservatoire de Bruxelles de 1925 à 1939, n'est pas étranger au regain d'intérêt pour Jongen mais en outre nous sommes à une époque qui se soustrait enfin au "terrorisme culturel" qui frappa d'excommunication, des années durant, une génération de créateurs à qui on reprochait d'être de leur temps plutôt que "d'avoir anticipé les changements esthétiques du début du XXe siècle". Il est vrai, l'oeuvre de Jongen se nourrit sagement de la façon de faire des compositeurs français du début du siècle mais elle en retient les vertus cardinales et ne cède jamais à une quelconque facilité. Le style est raffiné, élégant et plonge l'auditeur dans un univers quelque peu onirique qui se dégage librement sur un cadre architectural rigoureux.

Stavelot, Église St-Sebastien et Abbaye, les 10 et 11 août à 20h15

Debussy dans les serres de l'Orientalisme

Tout prédisposait Debussy à succomber aux charmes de l’Orient. Sa passion pour l’ailleurs, qui le porte aussi naturellement vers un Orient mythique que vers une Espagne de rêve. Sa curiosité artistique qu’il nourrit dans de nombreuses manifestations culturelles variées. Son langage musical, où peut s’intégrer sans heurts la gamme pentatonique et les ambiguïtés modales orientales. Mais contrairement à ses aînés qui revêtaient leur langage foncièrement occidental de quelques oripeaux exotiques, Debussy tente d’opérer une véritable fusion stylistique. Et cette rencontre avec une tradition aussi puissante que la tradition occidentale mais codifiée autrement donne au compositeur français l’occasion de rompre avec les éléments traditionnels de cette dernière.

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Festival des Midis-Minimes

Le Septuor op.20 resta longtemps l'oeuvre la plus populaire de Beethoven. Par sa simplicité mélodique, par la richesse de sa palette sonore et la clarté de forme inscrite dans une architecture solide. Cas rarissime, Beethoven en assura lui-même une transcription et la publia sous le nom de Trio pour piano, clarinette et violon op.38. Destinée (et dédiée) au médecin viennois Johann Adam Schmidt, cette transcription exprimait la gratitude du compositeur envers le praticien qui le soignait. L'instrumentation et les exigences techniques ont été adaptée spécifiquement au talent musical de chacun des membres de la famille du médecin. Cette partition sera donnée dans le cadre du Festival des Midis-Minimes par Benjamin Dieltjens, clarinette, François Deppe violoncelle et Kimiko Nishi pianoforte.

Notre dossier "Festival des Midis-Minimes"

 

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