Cadence -
Chromatisme - Concerto grosso -
Conduit - Consort -
Continuo - Cries of London -
Table des
matières
CADENCE : dans une œuvre vocale ou concertante,
passage improvisé mettant en valeur la virtuosité
du soliste.
CHROMATISME : division de l’octave en douze
intervalles de demi-ton rigoureusement égaux. L’introduction
dans une musique tonale d’un demi-ton n’appartenant pas
à la tonalité principale apporte une couleur
expressive très forte et permet de créer d’intéressantes
tensions. Ainsi, dans le madrigal, l’usage du chromatisme
est lié à une dramatisation du discours. L’utilisation
systématique du chromatisme ouvrira la voie à
l’atonalité et au dodécaphonisme. On trouve
chez Henry Purcell de beaux exemples de l’usage du chromatisme,
principalement dans ses Songs (
The fatal hour,
O Lord, what is man ?).
CONCERTO GROSSO : le principe du concerto
grosso repose sur l’opposition de deux groupes instrumentaux
: un petit groupe appelé concertino et un
groupe plus important appelé ripieno. Trois
à quatre mouvements d’allures et de tempi variés
se succèdent. Cette forme connut son heure de gloire
à l’époque baroque, illustrant ainsi un des
principes de la musique baroque : le contraste. Corelli
et Haendel ont composé un grand nombre de ces concerti.
CONDUIT : composition à deux voix
destinée à la liturgie et basée sur
un motif original souvent traité au ténor.
Au 12e siècle, Perotin, compositeur appartenant à
l’École de Notre-Dame, enrichit ce genre par l’adjonction
de voix.
CONSORT : en Angleterre, ce terme désigne
un ensemble instrumental réunissant soit des instruments
de la même famille (full consort), soit des
instruments appartenant à des familles différentes
(broken consort). Les Lachrymaede John
Dowland sont destinés à un consort.
CONTINUO ou BASSE CONTINUE : à partir
de la fin du 16e siècle, on prit l’habitude de simplifier
la notation des accompagnements continus au clavier en n’écrivant
plus que la basse et en indiquant par des chiffrages le
contenu des accords que l’instrumentiste avait à
réaliser. Cette partie de basse était confiée
en général à un ou plusieurs instruments
graves (viole, violoncelle, basson) accompagnés par
un clavier (orgue ou clavecin) et parfois par un instrument
à cordes pincées (luth ou théorbe).
L’accompagnement des récitatifs dans les opéras
est souvent confié au continuo.
CRIES OF LONDON : en Angleterre, polyphonie
mêlant aux parties vocales des fragments de cris de
la rue. C’est l’équivalent anglais des
Cris de
Paris de Clément Janequin.