Madrigal - Magnificat -
Masque -
Table des matières
MADRIGAL : apparu
au 16e siècle en Italie, cette forme libre est née
de la rencontre de la chanson italienne au caractère
léger et aux sujets licencieux avec la polyphonie
franco-flamande. Le poème est mis en musique pour
une ou plusieurs voix accompagnées ou non par des
instruments. Le sens du texte est mis en valeur par des
artifices musicaux visant à l’effet descriptif auxquels
on a donné le nom de madrigalisme. Claudio Monteverdi
est un des représentants du madrigal en Italie tandis
qu’en Angleterre, Thomas Morley pratiqua lui aussi ce genre
raffiné.
MAGNIFICAT : chant
à la gloire de la maternité de Marie.
MASQUE ou MASK : divertissement
musical, né au 16e siècle, sur un texte poétique
faisant appel à des décors, des costumes et
de la danse et qui donna naissance à l’opéra
anglais. Les premiers masques avaient un caractère
composite ce qui explique qu’ils n’aient pas laissé
de traces. Il faut attendre Ben Jonson et son masque
Oberon
au début du 17e siècle pour connaître
avec précision le nom d’un compositeur illustrant
ce genre.
MINIMALISME : souvent
confondu avec le courant répétitif, le minimalisme
consiste en une réduction radicale du matériau
musical inséré dans un contexte tonal ou modal
simple. Le travail rythmique est fondé sur une pulsation
affirmée et des variations plus ou moins insensibles
et progressives de l’élément sonore de base.
La Monte Young est le pionnier de ce genre musical.
MODERNISME : en
musique, rupture avec ce qui se pratiquait antérieurement.
Certains compositeurs cherchent à transcrire en musique
le monde dans lequel ils vivent. On trouve les premières
traces de modernisme chez Charles Ives.
MODULATION : passage
d’un ton à un autre à l’intérieur d’une
composition musicale.
MOTET : forme polyphonique
complexe s’appuyant sur une mélodie préexistante,
souvent issue du corpus grégorien et combinant plusieurs
voix chantant simultanément des textes différents.
Peu à peu, le motet renoncera à l’usage des
textes différents pour faire usage de l’écriture
en imitation basée sur un motif générateur.
Apparu au 13e siècle, le motet connu son heure de
gloire entre le 15e et le 17e siècle avec des compositeurs
comme Roland de Lassus ou Luigi da Palestrina.