Glossaire - termes en N

 
Bibliothèque du British Museum

 

 


Néo-classicisme - Néo-romantisme - Nouvelle complexité - Nouvelle simplicité - Table des matières

NÉO-CLASSICISME : courant qui s’affirma dès la fin du 19e siècle et qui marqua un regain d’intérêt pour le patrimoine culturel du 18e siècle que ce soit en musique, en littérature ou dans les arts plastiques. Le Tombeau de Couperin de Maurice Ravel et Pulcinella d’Igor Stravinsky sont deux exemples parmi bien d’autres. Outre le titre faisant référence, les formes utilisées (menuet, passepied), le langage harmonique et les inflexions mélodiques sont empruntées à l’écriture du 18e siècle.

NÉO-ROMANTISME : retour à l’expression des émotions en ayant recourt à un langage accessible à un public le plus large possible. Les compositeurs néo-romantiques utilisent les formes traditionnelles (sonates, symphonies, etc.) sans pour autant renier les sonorités contemporaines que ce soit par l’usage de l’électronique ou d’instruments non-classiques.

NOUVELLE COMPLEXITÉ : conséquence de la technique sérielle poussée à l’extrême, la Nouvelle Complexité est une démarche de recherche qui explore les confins de la musique et par là même, de la pratique musicale. Ces compositeurs utilisent tous les moyens permettant de cerner le phénomène musical : les micro intervalles, les polyphonies à voix multiples, les polyrythmies sophistiquées, les notations consignant par écrit tous les paramètres ou encore les ressources instrumentales marginales. Brian Ferneyhough est un brillant représentant de ce courant.

NOUVELLE SIMPLICITÉ ou POSTMODERNISME : le but recherché par les compositeurs adhérant à ce courant est une reprise de contact avec un public tenu à l’écart de la création contemporaine par la complexité et le côté difficile de certains langages musicaux. En revenant à un langage accessible, à des lignes mélodiques claires et à une recherche d’expression personnelle au travers de la musique, ces compositeurs s’opposent à une avant-garde sans pour autant régresser vers ce qui se faisant auparavant. L’œuvre de Wolfgang Rihm illustre ce courant.


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