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et août
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Notre choix : Claude Lejeune |
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Présentation très soignée pour ce
disque qui se veut le témoin d'une époque
pour le moins troublée de l'histoire de France
: la transition entre le règne de Charles IX et
d' Henri IV qui verra protestants et catholiques se livrer
une lutte sans merci. La peinture, la littérature
et enfin la musique sont ici mises à l'honneur.
Le label Alpha développe, depuis un certain temps
déjà, ce concept de mise en valeur : un
double portrait anonyme de la fin du XVIe siècle
donne des visages à cette époque qui peut
nous sembler si lointaine. À cette dualité
répond celle du programme musical : des polyphonies
en latin destinées au culte catholique et des psaumes
en français pour les offices protestants, dans
une écriture étonnamment contrastée.
Claude Lejeune est issu du milieu réformé,
la reconnaissance de son talent de musicien par la cour
de Charles IX, tout d'abord, puis sa nomination en tant
que "Compositeur de la Musique de la Chambre du Roy"
par Henri IV, lui permirent de mener une carrière
brillante, à l'abri des difficultés politico-religieuses
qui forcèrent bien d'autres artistes à s'expatrier
pour sauver leur vie.
Suite
du commentaire d'Anne Genette |
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Il
Re pastore |
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Le livret d'Il
Re pastore exploite un épisode
de l'expédition d'Alexandre le Grand en Asie. Sur
toile de fond historique, un conflit se joue entre raison
d’État et sentiments personnels : après
avoir libéré la ville phénicienne
de Sidon du tyran Straton, Alexandre le Grand fait monter
sur le trône Amintas, le successeur légitime
qui a survécu comme berger sous l’usurpateur,
mais Amintas n’accepte le pouvoir qu’à
la condition de ne pas devoir renoncer à son amour
pour Elisa. Le "dramma per musica" écrit
par Métastase en 1751 fut utilisé une vingtaine
de fois avant Mozart. Il Re pastore n'est pas destinée
à la scène : c'est une serenata,
autrement dit un oratorio sur un sujet profane, musicalement
apparenté à l'opéra séria.
Le caractère concertant de la partition est évident
à la lecture de certains airs. La musique de Mozart
s'adapte à merveille à l'atmosphère
arcadienne du livret, dont les tableaux pourraient avoir
été peints par Nicolas Poussin.
Bruxelles,
la Monnaie, du 23 avril au 4 mai
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La Querelle des Bouffons |
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Le
1er août 1752, une troupe itinérante italienne
s’installe à l’Opéra de Paris
pour y donner des représentations d’intermezzi
et d’opéras bouffes. Le succès inattendu
de ces bouffons va diviser l’intelligentsia musicale
parisienne en deux clans. Entre partisans de la tragédie
lyrique, royale représentante du style français,
et sympathisants de l’opéra bouffe, truculent
défenseur de la musique italienne, va naître
une véritable querelle pamphlétaire qui
animera les cercles musicaux de la capitale française
jusqu’en 1754. Exacerbée en ce milieu du
siècle des lumières, notamment par l’émergence
d’une pensée qui bouleversera la société
française moins d’un demi-siècle plus
tard, la querelle qui oppose en France les musiques française
et italienne n’est pas neuve. Depuis la création
d’un style et de genres typiquement français
au service de la gloire du Roi-Soleil, ces revendications
nationales apparaissent aussi bien à l’opéra
que pour la musique instrumentale. Les Folies Françoises
sous la direction de Patrick Cohen Akenine accompagneront
la soprano Isabelle Desrochers dans un programme, monté
tout spécialement pour le Festival du printemps
baroque du Sablon, comprenant les plus beaux airs extraits
d’œuvres qui marquèrent cette querelle
pamphlétaire (Titon
et l’Aurore et Les
festes de Paphos de Mondonville, l’incontournable
Devin
du Village de Rousseau, Le
Maître de musique de Pergolesi,
La
Coquette Trompée de Dauvergne…),
donnant tantôt la parole au Coin de la Reine (regroupant
les défenseurs de la musique italienne), tantôt
au Coin du Roi (partisans de la musique française).
Bruxelles,
Église des Minimes, le 29 avril à partir
de 20h30
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Concert
Mozart
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L’histoire
de la Symphonie
concertante K. 297b est exceptionnellement
aventureuse et parsemée de points encore
obscurs. Derrière elle se profile le "fantôme"
d'une Symphonie pour flûte, hautbois,
basson et cor. Au printemps 1778, trois membres
de l’orchestre de la cour de Mannheim séjournent
à Paris en même temps que Mozart
: le flûtiste Wendling, le hautboïste
Ramm et le bassoniste Ritter. À la demande
de Jean LeGros, responsable des Concerts Spirituels
à Paris, Mozart compose une symphonie concertante
pour ses amis. À partir de ce moment-là
on perd toute trace de la Symphonie,
qui ne réapparaît qu'en 1905 : mais
la formation originelle du quatuor de solistes
avait été modifiée : hautbois,
clarinette (à la place de la flûte),
cor et basson. Quand et pourquoi Mozart avait-il
apporté cette modification aux instruments
solistes ? Cela ne fut jamais éclairci.
Cette Symphonie sera donnée en
compagnie de la
31e symphonie,
de l'air Ch'io
mi scordi di te... Non tener, amato bene
et du 5e
concerto pour violon par l'Orchestre
de la Monnaie sous la direction de Kazushi Ono.
Liège,
Salle Philharmonique, le mercredi 30 avril à
20 heures
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