Édition du 29 avril 2003

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Notre choix : Claude Lejeune

Présentation très soignée pour ce disque qui se veut le témoin d'une époque pour le moins troublée de l'histoire de France : la transition entre le règne de Charles IX et d' Henri IV qui verra protestants et catholiques se livrer une lutte sans merci. La peinture, la littérature et enfin la musique sont ici mises à l'honneur. Le label Alpha développe, depuis un certain temps déjà, ce concept de mise en valeur : un double portrait anonyme de la fin du XVIe siècle donne des visages à cette époque qui peut nous sembler si lointaine. À cette dualité répond celle du programme musical : des polyphonies en latin destinées au culte catholique et des psaumes en français pour les offices protestants, dans une écriture étonnamment contrastée. Claude Lejeune est issu du milieu réformé, la reconnaissance de son talent de musicien par la cour de Charles IX, tout d'abord, puis sa nomination en tant que "Compositeur de la Musique de la Chambre du Roy" par Henri IV, lui permirent de mener une carrière brillante, à l'abri des difficultés politico-religieuses qui forcèrent bien d'autres artistes à s'expatrier pour sauver leur vie.

Suite du commentaire d'Anne Genette

Roméo et Juliette aux JM

Le drame immortel de Shakespeare sur le destin tragique des amants de Vérone fut de tout temps un grand sujet qui séduisit les compositeurs. Une des oeuvres les plus importantes qu'aient inspirées Roméo et Juliette aux compositeurs du XXe siècle est le ballet Roméo et Juliette de Prokofiev. Prokofiev tira de la partition deux suites qui font les beaux jours des salles de concert. Les morceaux sélectionnés témoignent aussi bien de la maîtrise dramatique du compositeur que de son art de la caractérisation psychologique. Bruno Coppens sera le conteur de cette magnifique histoire d'amour dans le cadre de la série "L'Orchestre à la portée des enfants" des Jeunesses Musicales. Il sera accompagné par l'Orchestre Philharmonique de Liège et Mélanie Thiébaut.

Charleroi, PBA, le mercredi 30 avril à 18 heures
Liège, Conservatoire, le vendredi 2 mai à 18 h et 20 h
Bruxelles, Bozar, le samedi 3 mai à 11 h et 14 h
Site des Jeunesses Musicales

 

Il Re pastore

Le livret d'Il Re pastore exploite un épisode de l'expédition d'Alexandre le Grand en Asie. Sur toile de fond historique, un conflit se joue entre raison d’État et sentiments personnels : après avoir libéré la ville phénicienne de Sidon du tyran Straton, Alexandre le Grand fait monter sur le trône Amintas, le successeur légitime qui a survécu comme berger sous l’usurpateur, mais Amintas n’accepte le pouvoir qu’à la condition de ne pas devoir renoncer à son amour pour Elisa. Le "dramma per musica" écrit par Métastase en 1751 fut utilisé une vingtaine de fois avant Mozart. Il Re pastore n'est pas destinée à la scène : c'est une serenata, autrement dit un oratorio sur un sujet profane, musicalement apparenté à l'opéra séria. Le caractère concertant de la partition est évident à la lecture de certains airs. La musique de Mozart s'adapte à merveille à l'atmosphère arcadienne du livret, dont les tableaux pourraient avoir été peints par Nicolas Poussin.

Bruxelles, la Monnaie, du 23 avril au 4 mai

La Querelle des Bouffons

Le 1er août 1752, une troupe itinérante italienne s’installe à l’Opéra de Paris pour y donner des représentations d’intermezzi et d’opéras bouffes. Le succès inattendu de ces bouffons va diviser l’intelligentsia musicale parisienne en deux clans. Entre partisans de la tragédie lyrique, royale représentante du style français, et sympathisants de l’opéra bouffe, truculent défenseur de la musique italienne, va naître une véritable querelle pamphlétaire qui animera les cercles musicaux de la capitale française jusqu’en 1754. Exacerbée en ce milieu du siècle des lumières, notamment par l’émergence d’une pensée qui bouleversera la société française moins d’un demi-siècle plus tard, la querelle qui oppose en France les musiques française et italienne n’est pas neuve. Depuis la création d’un style et de genres typiquement français au service de la gloire du Roi-Soleil, ces revendications nationales apparaissent aussi bien à l’opéra que pour la musique instrumentale. Les Folies Françoises sous la direction de Patrick Cohen Akenine accompagneront la soprano Isabelle Desrochers dans un programme, monté tout spécialement pour le Festival du printemps baroque du Sablon, comprenant les plus beaux airs extraits d’œuvres qui marquèrent cette querelle pamphlétaire (Titon et l’Aurore et Les festes de Paphos de Mondonville, l’incontournable Devin du Village de Rousseau, Le Maître de musique de Pergolesi, La Coquette Trompée de Dauvergne…), donnant tantôt la parole au Coin de la Reine (regroupant les défenseurs de la musique italienne), tantôt au Coin du Roi (partisans de la musique française).

Bruxelles, Église des Minimes, le 29 avril à partir de 20h30


 

 

Concert Mozart

L’histoire de la Symphonie concertante K. 297b est exceptionnellement aventureuse et parsemée de points encore obscurs. Derrière elle se profile le "fantôme" d'une Symphonie pour flûte, hautbois, basson et cor. Au printemps 1778, trois membres de l’orchestre de la cour de Mannheim séjournent à Paris en même temps que Mozart : le flûtiste Wendling, le hautboïste Ramm et le bassoniste Ritter. À la demande de Jean LeGros, responsable des Concerts Spirituels à Paris, Mozart compose une symphonie concertante pour ses amis. À partir de ce moment-là on perd toute trace de la Symphonie, qui ne réapparaît qu'en 1905 : mais la formation originelle du quatuor de solistes avait été modifiée : hautbois, clarinette (à la place de la flûte), cor et basson. Quand et pourquoi Mozart avait-il apporté cette modification aux instruments solistes ? Cela ne fut jamais éclairci. Cette Symphonie sera donnée en compagnie de la 31e symphonie, de l'air Ch'io mi scordi di te... Non tener, amato bene et du 5e concerto pour violon par l'Orchestre de la Monnaie sous la direction de Kazushi Ono.

Liège, Salle Philharmonique, le mercredi 30 avril à 20 heures

 

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