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Les actualités de cette page sont mises à jour le mardi et le
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Notre choix : Erlebach |
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Harmonische
Freude musicalischer Freunde : "la joie harmonieuse des amis
musicaux...." C'est là le titre d'un recueil de Philipp Erlebach
paru en deux fascicules à Nuremberg en 1697 et 1710. Le titre
est caractéristique des emphases d'un dix-septième siècle
finissant mais il traduit si bien le climat radieux dans lequel
baigne tout cet enregistrement qu'on le croirait taillé tout
exprès pour lui. Erlebach est un grand méconnu et, à moins d'une
découverte exceptionnelle, il faudra se contenter des quelques
partitions qui, par bonheur, ne figuraient pas au nombre
important de celles disparues dans un incendie en 1735. Bien à
regret, car les pages rassemblées ici nous en font désirer
d'autres et, s'il était possible, dans une interprétation aussi
chaleureuse, vivante et inspirée que celle que nous offrent les
musiciens du "Stylus Phantasticus". Dès les premiers airs par
lesquels débute ce programme, on est séduit.
Suite du
commentaire de Pierre Watillon |
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Georges
Deppe à l'Espace Garage |
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Le programme "Du romantisme au XXe siècle
: quatre points de vue" proposé par le pianiste Georges
Deppe à l'Espace Garage offre beaucoup de singularité.
D'abord par l'originalité du parcours musical à travers les
ombres et les lumières d'une époque encore trop faiblement
explorée. Les raisons de ce peu de notoriété sont multiples.
Soit ces partitions demandent une maîtrise et un
investissement technique hors du commun (le Scarbo
tiré du
Gaspard de la nuit de Maurice Ravel ou la
Sonatina super Carmen de Busoni),
soit les
pianistes hésitent à se lancer dans un répertoire peu familier
du public (les
Cinq pièces
pour piano, op. 3 de Richard
Strauss ou la
Sonate pour piano n°1, op.1 d'Eisler.
Si l'aventure vous tente, voici un programme pour vous.
Céroux-Mousty, Espace Garage, le
samedi 20 avril à 20h30.
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I
Puritani à l'ORW |
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Les compositeurs
d'opéras romantiques italiens appréciaient les sujets anglais.
Ainsi
I Puritani se déroule à
l'époque de Cromwell. Arrivé depuis peu à Paris, Bellini
produisait là un mélange étonnant de styles italien et français. De
ce dernier, le compositeur a repris le goût pour les grands
tableaux et les scènes descriptives. L'orchestration colorée du
lever de soleil au début de l'opéra ou de la scène d'orage au
début de l'acte III assure l'atmosphère héroïque de l'oeuvre.
La partition, un bel exemple de bel canto romantique, est riche en
airs et en ensembles où brille le génie mélodique de Bellini.
Liège, ORW, du 12 au 20 avril
Bruxelles, PBA, le 23 avril à 20 heures |
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Cavalleria rusticana et I Pagliacci |
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L'Italie,
avec le courant vériste, allait être un des lieux principaux du
rejet de la complexité symphonique wagnérienne et de sa
mythologie si éloignée de la réalité. Même si l'on trouve
dans Carmen de Bizet un antécédent marquant, le facteur
déterminant qui imposa le style vériste sur les scènes
lyriques a été le succès prodigieux de l'opéra en un acte
Cavalleria rusticana
(1890) de Mascagni. La brutalité de ce drame sicilien de
la jalousie donnait au spectateur une impression de force
émotionnelle. Le
I Pagliacci (1892) de
Leoncavallo poursuit dans la même veine de mise en évidence
de simples personnages issus du monde de la rue. L'histoire,
cette fois, s'inspirerait d'un fait divers survenu en
Calabre (la production de la Monnaie place l'opéra en
Sicile) : le responsable d'une petite troupe de
théâtre ambulant tue sur scène sa femme et le
jeune homme qui lui faisait la cour. Cet opéra constitue un
remarquable usage du procédé du "théâtre dans le théâtre" et
de la mise en abîme d'une comédie.
Bruxelles, Cirque Royal, du 2 au 20
avril
Le site de la Monnaie
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