Édition du 19 avril 2002

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Notre choix : Erlebach

Harmonische Freude musicalischer Freunde : "la joie harmonieuse des amis musicaux...." C'est là le titre d'un recueil de Philipp Erlebach paru en deux fascicules à Nuremberg en 1697 et 1710. Le titre est caractéristique des emphases d'un dix-septième siècle finissant mais il traduit si bien le climat radieux dans lequel baigne tout cet enregistrement qu'on le croirait taillé tout exprès pour lui. Erlebach est un grand méconnu et, à moins d'une découverte exceptionnelle, il faudra se contenter des quelques partitions qui, par bonheur, ne figuraient pas au nombre important de celles disparues dans un incendie en 1735. Bien à regret, car les pages rassemblées ici nous en font désirer d'autres et, s'il était possible, dans une interprétation aussi chaleureuse, vivante et inspirée que celle que nous offrent les musiciens du "Stylus Phantasticus". Dès les premiers airs par lesquels débute ce programme, on est séduit.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

 Georges Deppe à l'Espace Garage

Le programme "Du romantisme au XXe siècle : quatre points de vue" proposé par le pianiste Georges Deppe  à l'Espace Garage offre beaucoup de singularité. D'abord par l'originalité du parcours musical à travers les ombres et les lumières d'une époque encore trop faiblement explorée. Les raisons de ce peu de notoriété sont multiples. Soit ces partitions demandent une maîtrise et un investissement technique hors du commun (le Scarbo tiré du Gaspard de la nuit de Maurice Ravel ou la Sonatina super Carmen de Busoni), soit les pianistes hésitent à se lancer dans un répertoire peu familier du public (les Cinq pièces pour piano, op. 3 de Richard Strauss ou la Sonate pour piano n°1, op.1 d'Eisler. Si l'aventure vous tente, voici un programme pour vous.

Céroux-Mousty, Espace Garage, le samedi 20 avril à 20h30.

Strauss par Glen Gould

I Puritani à l'ORW

Les compositeurs d'opéras romantiques italiens appréciaient les sujets anglais. Ainsi  I Puritani se déroule à l'époque de Cromwell. Arrivé depuis peu à Paris, Bellini produisait là un mélange étonnant de styles italien et français. De ce dernier,  le compositeur a repris le goût pour les grands tableaux et les scènes descriptives. L'orchestration colorée du lever de soleil au début de l'opéra ou de la scène d'orage au début de l'acte III assure l'atmosphère héroïque de l'oeuvre.  La partition, un bel exemple de bel canto romantique, est riche en airs et en ensembles où brille le génie mélodique de Bellini.

Liège, ORW, du 12 au 20 avril
Bruxelles, PBA, le 23 avril à 20 heures

Bellini - I Puritani - Caballe

 

Cavalleria rusticana et I Pagliacci

Pavarotti - Mascagni & Leoncavallo

L'Italie, avec le courant vériste, allait être un des lieux principaux du rejet de la complexité symphonique wagnérienne et de sa mythologie si éloignée de la réalité. Même si l'on trouve dans Carmen de Bizet un antécédent marquant, le facteur déterminant qui imposa le style vériste sur les scènes lyriques a été le succès prodigieux de l'opéra en un acte Cavalleria rusticana (1890) de Mascagni. La brutalité de ce drame sicilien de la jalousie donnait au spectateur une impression de force émotionnelle. Le I Pagliacci (1892) de Leoncavallo poursuit dans la même veine de mise en évidence de simples personnages issus du monde de la rue. L'histoire, cette fois, s'inspirerait d'un fait divers survenu en Calabre (la production de la Monnaie place l'opéra en Sicile)  : le responsable d'une petite troupe de théâtre ambulant tue sur scène sa femme et le jeune homme qui lui faisait la cour. Cet opéra constitue un remarquable usage du procédé du "théâtre dans le théâtre" et de la mise en abîme d'une comédie.

Bruxelles, Cirque Royal, du 2 au 20 avril
Le site de la Monnaie

 

 

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